Raoul a disparu. Antoine, Robert, Thierry, Yvon, Drelin et leur nouveau comparse Christophe, surnommé Chartreuse, se lancent dans une folle enquête pour essayer de retrouver leur ami. Entre pas perdus sur le port de Fécamp, guet à la fenêtre, filatures cocasses, rencontres au cimetière et verres de chartreuse, parviendront-ils à leur fin ?
Né à Lille, Bernard Leconte est écrivain et journaliste. Il est l'auteur de plusieurs livres sur le Nord et sur la langue française. Il produit et anime l'émission "La Baraque à livres" sur RCF.
Revue de presse
Livr'arbitre
Chartreuse, son dernier roman en date, est digne de ceux qui l'ont précédé. Gouleyant, surprenant. Inclassable, à vrai dire, tant il entraîne son lecteur sur des pistes débouchant sur des impasses. Ou des interrogations que l'auteur ne se donne pas toujours la peine de résoudre : quel est, en effet le thème principal ? Une enquête ménageant, de bout en bout, ce que les amateurs de littérature policière qualifient, en franglais, de suspenses ? Un hymne à l'amitié ? Un roman à clefs ? Tout cela sans doute. Chartreuse, c'est le surnom du narrateur, se trouve confronté, avec ses copains, à la disparition de Raoul, l'un d'entre eux. Que s'est-il passé ?
– Jacques Aboucaya
3 juillet 2024
Service Littéraire
C'est aux digressions que l'on juge aussi la bonne littérature. Leconte y excelle dans la critique feutrée de ceux qui utilisent le charabia contemporain à la mode. Le style, le thème, chez Leconte tout est bon.
– Alain Paucard
13 mai 2024
Politique Magazine
Bernard Leconte a le don de peindre un bourg en faisant parader ses bicoques comme des dindes huppées dans un salon : « Sur les pentes, des villas d’une laideur magistrale ou d’une prétention exemplaire s’écartaient les unes des autres avec beaucoup de bourgeoisie. » Il sait aussi faire tomber la pluie, remuer des lueurs, bref jouer au sorcier, mais un sorcier sans esbrouffe, timide
comme son héros Chartreuse, entêté de camaraderie comme sa bande de vieux gamins, qui ont la fierté rare d’assumer leurs traits grotesques, tellement rigolos d’être si humains.
– Michel Bouvier