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Ma collection de livres
"La mort n’a pas voulu de lui
Frédéric Bécourt a trouvé une manière originale de traiter du deuil et de la place des disparus dans nos vies. Guillaume, son personnage principal, est le seul rescapé d’un massacre en plein Paris. Spécialiste du e-sport, il va rencontrer Alice, sa compagne décédée, en enfilant son casque de réalité virtuelle. Vertigineux !"
Henri-Charles Dahlem
Ma collection de livres
23 février 2025
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Causeur
" Frédéric Bécourt publie un roman tous les deux ans ; c’est un rythme élevé que je lui souhaite de tenir. Je m’étais fait l’écho – enthousiaste – de ses deux premiers romans, dans Causeur, où son univers, proche de Michel Houellebecq, n’était pas tendre avec notre époque, c’est le moins que l’on puisse écrire. Ses héros n’étaient pas au mieux de leur forme, et le gris était la couleur dominante. Avec "Thanatose", Guillaume Labarthe, le personnage principal, est même carrément mort. Enfin, pas tout à fait."
Pascal Louvrier
Causeur
23 février 2025
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La Cause littéraire
"Frédéric Bécourt, dont nous avions salué son précédent livre, "Un vent les pousse", nous offre ici un nouveau roman dépoussiéré de tout pathos et de toute moraline. Le romancier s’immerge dans un monde virtuel, et dans celui d’un personnage insaisissable, misanthrope, plus affuté pour soulever des altères que pour converser et lire, un monde d’aujourd’hui qui agacerait, s’il n’était pas décrit sans affect et sans le moindre jugement pour ses personnages et son narrateur. L’art du roman se mue parfois en celui du caméléon, il se glisse dans une autre peau, d’autres mots qui vous sont étrangers, non pour je ne sais quelle dénonciation moderne, mais pour vérifier que le style en épousant ses contraires se révèle comme une éblouissante fabrique romanesque. La force de l’écriture de Frédéric Bécourt tient aussi à la tension qu’il tisse de pages en pages, même tension que celle qui traverse le corps du narrateur, aux prises avec ses démons et ses fantômes.
Thanatose est un sismographe des temps d’aujourd’hui, qui révèle ses lubies, ses détestations, ses outrances, sans que jamais, et c’est heureux, l’auteur ne s’en désole ; il a mieux à faire : bâtir un roman pierre à pierre, et l’ouvrage achevé est éblouissant par sa force et le tremblement interne qui le traverse, comme un deuil incarné."
Philippe Chauché
La Cause littéraire
6 février 2025
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L'Incorrect
"Frédéric Bécourt développe avec ce troisième roman un Étranger 2.0, au sens d'Albert Camus ("Aujourd'hui, ma copine est morte, ou peut-être hier") tenant un ton distancé, précis, avec un personnage symptomatique, à sa manière; de la déréalisation du monde vécue par une génération vampirisée par le virtuel. Habilement menée, si son projet s'enlise un peu dans la léthargie qu'il expose, sa parabole reste pertinence."
Romaric Sangars
L'Incorrect
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